« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 4ème jour

Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie.  Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
                                                                                                                                                                           MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.

Lundi: découverte d'un sanctuaire

Chaque semaine, nous vous proposons la découverte d'un sanctuaire et de son message. Cette semaine, c'est le sanctuaire de Pontmain, que vous pourrez découvrir en cliquant ci-dessous (sur l'image pour accéder au site du sanctuaire, ou sur "L'apparition de la Vierge à Pontmain" pour accéder directement au message du sanctuaire):

 Pontmain2PontmainL'apparition de la Vierge à Pontmain

Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II

La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche

PREMIÈRE PARTIE - MARIE DANS LE MYSTERE DU CHRIST

 2. Bienheureuse celle qui a cru

14. Par conséquent, on peut aussi comparer la foi de Marie à celle d'Abraham que l'Apôtre appelle «notre père dans la foi» (cf. Rm 4, 12). Dans l'économie du salut révélée par Dieu, la foi d'Abraham représente le commencement de l'Ancienne Alliance; la foi de Marie à l'Annonciation inaugure la Nouvelle Alliance. Comme Abraham, «espérant contre toute espérance, crut et devint ainsi père d'une multitude de peuples» (cf. Rm 4, 18), de même Marie, au moment de l'Annonciation, après avoir dit sa condition de vierge («Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme?»), crut que par la puissance du Très-Haut, par l'Esprit Saint, elle allait devenir la Mère du Fils de Dieu suivant la révélation de l'ange: «L'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu» (Lc 1, 35).

Cependant les paroles d'Elisabeth: «Bienheureuse celle qui a cru» ne se rapportent pas seulement à ce moment précis de l'Annonciation Assurément, cela représente le point culminant de la foi de Marie dans son attente du Christ, mais c'est aussi le point de départ, le commencement de tout son «itinéraire vers Dieu», de tout son cheminement dans la foi. Et sur cette route, d'une manière éminente et véritablement héroïque - et même avec un héroïsme dans la foi toujours plus grand - s'accomplira l'«obéissance» à la parole de la révélation divine, telle qu'elle l'avait professée. Et cette «obéissance de la foi» chez Marie au cours de tout son itinéraire aura des analogies étonnantes avec la foi d'Abraham. Comme le patriarche du Peuple de Dieu, Marie de même, «espérant contre toute espérance, crut» tout au long de l'itinéraire de son fiat filial et maternel. Au cours de certaines étapes de cette route spécialement, la bénédiction accordée à «celle qui a cru» sera manifestée avec une particulière évidence. Croire veut dire «se livrer» à la vérité même de la parole du Dieu vivant, en sachant et en reconnaissant humblement «combien sont insondables ses décrets et incompréhensibles ses voies» (Rm 11, 33). Marie qui par la volonté éternelle du Très-Haut, s'est trouvée, peut-on dire, au centre même de ces «voies incompréhensibles» et de ces «décrets insondables» de Dieu, s'y conforme dans l'obscurité de la foi, acceptant pleinement, le cœur ouvert tout ce qui est prévu dans le plan divin.

15. Quand Marie, à l'Annonciation, entend parler du Fils dont elle doit devenir mère et qu'elle «appellera du nom de Jésus» (= Sauveur), il lui est aussi donné de savoir que «le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père», qu'il «régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin» (Lc 1, 32-33). C'est dans cette direction que s'orientait toute l'espérance d'Israël. Le Messie promis doit être «grand», le messager céleste annonce aussi qu'il «sera grand» -grand par le nom de Fils du Très-Haut ou parce qu'il reçoit l'héritage de David. Il doit donc être roi, il doit régner «sur la maison de Jacob». Marie a grandi au milieu de cette attente de son peuple: pouvait-elle saisir, au moment de l'Annonciation, quelle signification primordiale avaient les paroles de l'ange ? Et comment doit-on comprendre ce «règne» qui «n'aura pas de fin»?

Même si, à cet instant, elle s'est sentie dans la foi mère du «Messie-roi», elle a cependant répondu: «Je suis la servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole» (Lc 1, 38). Dès ce premier moment, Marie a professé avant tout son «obéissance de la foi», elle s'en remet au sens que donnait aux paroles de l'Annonciation celui dont elles provenaient: Dieu lui-même.

12h00: Angelus:

Angelus
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie,...

V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.

18h00: En communion avec l'ensemble de la  paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet

 

Prière du soir

Une prière à l'Esprit Saint de John Henry Newman

Né le 21 février 1801 à Londres, mort le 11 août 1890 à Birmingham, ordonné prêtre anglican, John Henry Newman s'est converti au catholicisme en 1845 - Le 9 octobre 1845, Newman est reçu dans l'Église catholique romaine par le frère Dominique Barberi, théologien italien et membre de la congrégation des Passionistes. Il a été créé cardinal en 1879.
- canonisé le 13 octobre 2019
Dans son homélie, le Pape a commenté l’évangile du jour pour décrire les trois étapes du «chemin de la foi» : invoquer, marcher, remercier. Trois étapes parcourues par ces saints, par qui le Seigneur a fait briller Sa lumière «dans les obscurités du monde».

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Chant: Souffle imprévisible (cliquer sur l'image)

Ou, si ça ne démarre pas, sur cette image

Souffle imprevisible

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