« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 19ème jour

Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie.  Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
                                                                                                                                                                           MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.

Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II

La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche

TROISIÈME PARTIE - LA MEDIATION MATERNELLE

2. Marie dans la vie de l'Eglise et de chaque chrétien

42. Le Concile Vatican II, se reliant à la Tradition, a projeté une nouvelle lumière sur le rôle de la Mère du Christ dans la vie de l'Eglise. «La bienheureuse Vierge, par le don ... de sa maternité divine qui l'unit à son Fils, le Rédempteur, et par les grâces et les fonctions singulières qui sont les siennes, se trouve également en intime union avec l'Eglise: de l'Eglise... la Mère de Dieu est la figure dans l'ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union au Christ». Nous avons déjà vu ci-dessus que Marie, depuis le commencement, reste avec les Apôtres en attendant la Pentecôte et que, étant la «bienheureuse qui a cru», d'âge en âge elle est présente au milieu de l'Eglise qui accomplit son pèlerinage par la foi, étant également le modèle de l'espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5).

Marie a cru en l'accomplissement de ce qui lui avait été dit de la part du Seigneur. Vierge, elle a cru qu'elle concevrait dans son sein et qu'elle enfanterait un fils, le «Saint», auquel correspond le nom de «Fils de Dieu», le nom de «Jésus» (= Dieu qui sauve). Servante du Seigneur, elle est restée parfaitement fidèle à la personne et à la mission de ce Fils. Mère, «c'est dans sa foi et dans son obéissance qu'elle a engendré sur la terre le Fils du Père, sans connaître d'homme, enveloppée par l'Esprit Saint».

Pour ces motifs, Marie «est légitimement honorée par l'Eglise d'un culte spécial; ... depuis les temps les plus reculés, ... [elle] est honorée sous le titre de "Mère de Dieu"; et les fidèles se réfugient sous sa protection, l'implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins». Ce culte est absolument unique: il contient et il exprime le lien profond qui existe entre la Mère du Christ et l'Eglise. Vierge et mère, Marie demeure pour l'Eglise un «modèle permanent». On peut donc dire que, surtout sous cet aspect, c'est-à-dire comme modèle ou plutôt comme «figure», Marie, présente dans le mystère du Christ, reste constamment présente aussi dans le mystère de l'Eglise. Car l'Eglise aussi «reçoit le nom de Mère et de Vierge», et ces appellations ont une profonde justification biblique et théologique.

43. L'Eglise «devient une Mère grâce à la parole de Dieu qu'elle reçoit avec fidélité». Comme Marie qui a cru la première, accueillant la parole de Dieu qui lui était révélée à l'Annonciation et lui restant fidèle en toutes ses épreuves jusqu'à la Croix, ainsi l'Eglise devient Mère lorsque, accueillant avec fidélité la parole de Dieu, «par la prédication et par le baptême, elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu». Ce caractère «maternel» de l'Eglise a été exprimé d'une manière particulièrement vivante par l'Apôtre des Nations, quand il écrivait: «Mes petits enfants, vous que j'enfante à nouveau dans la douleur jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous» (Ga 4, 19). Ces paroles de saint Paul contiennent un indice intéressant de la conscience qu'avait l'Eglise primitive, en fonction de son service apostolique parmi les hommes, d'être mère. Une telle conscience permettait et permet encore à l'Eglise d'envisager le mystère de sa vie et de sa mission selon l'exemple de la Mère du Fils qui est «l'aîné d'une multitude de frères» (Rm 8, 29).

On peut dire que l'Eglise apprend de Marie ce qu'est sa propre maternité: elle reconnaît la dimension maternelle de sa vocation, liée essentiellement à sa nature sacramentelle, «en contemplant la sainteté mystérieuse de la Vierge et en imitant sa charité, en accomplissant fidèlement la volonté du Père». Si l'Eglise est le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu, elle l'est en raison de sa maternité, parce que, vivifiée par l'Esprit, elle «engendre» des fils et des filles de la famille humaine à une vie nouvelle dans le Christ. Car, de même que Marie est au service du mystère de l'Incarnation, de même l'Eglise demeure au service du mystère de l'adoption filiale par la grâce.

En même temps, à l'exemple de Marie, l'Eglise reste la vierge fidèle à son époux: «Elle aussi est vierge, ayant donné à son Epoux sa foi, qu'elle garde intègre et pure». L'Eglise est en effet l'épouse du Christ, comme il apparaît dans les Lettres de Paul (cf. Ep 5, 21-33; 2 Co 11, 2) et dans le nom que Jean lui donne: «l'Epouse de l'Agneau» (Ap 21, 9). Si l'Eglise, comme épouse, «garde la foi donnée au Christ», cette fidélité, tout en étant devenue l'image du mariage dans l'enseignement de l'Apôtre (cf. Ep 5, 23-33), possède aussi une autre valeur: c'est l'exemple même de la donation totale à Dieu dans le célibat «à cause du Royaume des cieux», c'est-à-dire de la virginité consacrée à Dieu (cf. Mt 19, 11-12; 2 Co 11, 2). Et précisément cette virginité, à l'exemple de la Vierge de Nazareth, est la source d'une fécondité spirituelle spéciale: c'est la source de la maternité dans l'Esprit Saint.

Mais l'Eglise garde aussi la foi reçue du Christ: à l'exemple de Marie, qui gardait et méditait en son cœur (cf. Lc 2, 19. 51) tout ce qui concernait son divin Fils, elle s'efforce de garder la Parole de Dieu, d'en approfondir les richesses avec discernement et prudence pour en donner en tout temps un fidèle témoignage à tous les hommes.

12h00: Angelus:

Angelus
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie,...

V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.

18h00: En communion avec l'ensemble de la  paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet

 

Prière du soir

Encadre49

Chant:

« Ave Maria » en araméen…. (cliquer sur l'image)

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