« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 6ème jour

Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie.  Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
                                                                                                                                                                           MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.

Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II

La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche

PREMIÈRE PARTIE - MARIE DANS LE MYSTERE DU CHRIST

 2. Bienheureuse celle qui a cru

18. Cette bénédiction atteint la plénitude de son sens lorsque Marie se tient au pied de la Croix de son Fils (cf. Jn 19, 25). Le Concile déclare que cela se produisit «non sans un dessein divin»: «Souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d'un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l'immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour», Marie «garda fidèlement l'union avec son Fils jusqu'à la Croix»: l'union par la foi, par la foi même avec laquelle elle avait accueilli la révélation de l'ange au moment de l'Annonciation. Elle s'était alors entendu dire aussi: «Il sera grand... Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin» (Lc 1, 32-33).

Et maintenant, debout au pied de la Croix, Marie est témoin, humainement parlant, d'un total démenti de ces paroles. Son Fils agonise sur ce bois comme un condamné. «Objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur..., méprisé, nous n'en faisions aucun cas», il était comme détruit (cf. Is 53, 3-5). Comme elle est grande, comme elle est alors héroïque l'obéissance de la foi dont Marie fait preuve face aux «décrets insondables» de Dieu! Comme elle «se livre à Dieu» sans réserve, dans «un complet hommage d'intelligence et de volonté» à celui dont «les voies sont incompréhensibles» (cf. Rm 11, 33)! Et aussi comme est puissante l'action de la grâce dans son âme, comme est pénétrante l'influence de l'Esprit Saint, de sa lumière et de sa puissance!

Par une telle foi, Marie est unie parfaitement au Christ dans son dépouillement. En effet, «le Christ Jésus, ... de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes»: sur le Golgotha justement, «il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix!» (cf. Ph 2, 5-8). Au pied de la Croix, Marie participe par la foi au mystère bouleversant de ce dépouillement. C'est là, sans doute, la «kénose» de la foi la plus profonde dans l'histoire de l'humanité. Par la foi, la Mère participe à la mort de son Fils, à sa mort rédemptrice; mais, à la différence de celle des disciples qui s'enfuyaient, sa foi était beaucoup plus éclairée. Par la Croix, Jésus a définitivement confirmé sur le Golgotha qu'il était le «signe en butte à la contradiction» prédit par Syméon. En même temps s'accomplissaient là les paroles qu'il avait adressées à Marie: «Et toi-même, une épée te transpercera l'âme».

19. Oui vraiment, «bienheureuse celle qui a cru»! Ici, au pied de la Croix, ces paroles qu'Elisabeth avait prononcées après l'Annonciation semblent retentir avec une éloquence suprême et leur force devient profondément pénétrante. Depuis la Croix, pour ainsi dire du cœur même du mystère de la Rédemption, le rayonnement de cette bénédiction de la foi s'étend et sa perspective s'élargit. Elle rejaillit «jusqu'au commencement» et, comme participation au sacrifice du Christ, nouvel Adam, elle devient, en un sens, la contrepartie de la désobéissance et de l'incrédulité comprises dans le péché des premiers parents. C'est ce qu'enseignent les Pères de l'Eglise et, en particulier, saint Irénée cité par la Constitution Lumen gentium: «Le nœud de la désobéissance d'Eve a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Eve avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa foi». A la lumière de cette comparaison avec Eve, les Pères -comme le rappelle aussi le Concile- donnent à Marie le titre de «Mère des vivants» et ils disent souvent: «Par Eve la mort, par Marie la vie».

C'est donc à juste titre que nous pouvons trouver dans la parole «Bienheureuse celle qui a cru» en quelque sorte une clé qui nous fait accéder à la réalité intime de Marie, de celle que l'ange a saluée comme «pleine de grâce». Si elle a été éternellement présente dans le mystère du Christ parce que «pleine de grâce», par la foi elle y participa dans toute l'ampleur de son itinéraire terrestre: «elle avança dans son pèlerinage de foi» et, en même temps, de manière discrète mais directe et efficace, elle rendait présent aux hommes le mystère du Christ. Et elle continue encore à le faire. Par le mystère du Christ, elle est aussi présente parmi les hommes. Ainsi, par le mystère du Fils, s'éclaire également le mystère de la Mère.

12h00: Angelus:

Angelus
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie,...

V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.

18h00: En communion avec l'ensemble de la  paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet

 

Prière du soir

Veni Sancte Spiritus

Veni Sancte Spiritus, appelée parfois la séquence dorée, est une séquence (de type grégorien) de la liturgie catholique chantée lors de la fête de la Pentecôte. Elle est généralement attribuée au pape Innocent III ou à l'archevêque de Cantorbéry Étienne Langton. Veni Sancte Spiritus est l'une des quatre hymnes médiévales du missel romain à l'issue du concile de Trente (1545-63). Avant ce concile, les séquences étaient très nombreuses. Les fêtes religieuses avaient toutes leurs propres séquences. Ce texte a aussi été mis en musique par des compositeurs tels que Guillaume Dufay, Josquin des Prés, Adrien Willaert, Giovanni Pierluigi da Palestrina, Roland de Lassus et Tomás Luis de Victoria.

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Chant: Viens Esprit Saint (cliquer sur l'image)

R. Viens, Esprit Saint, viens,
Enflammer la terre entière !
Viens, Esprit Saint, viens !
Viens nous embraser !


1. Emplis-nous d’amour, Esprit de charité !
Ô viens nous brûler de ton feu !

3. Viens nous libérer, Esprit de vérité !
Ô viens nous brûler de ton feu !

4. Viens nous fortifier, nous voulons proclamer :
Jésus, le Christ ressuscité !

Ou, si ça ne démarre pas, sur cette image

Viens esprit saint

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