« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 9ème jour

Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie.  Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
                                                                                                                            MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.

Samedi: visite à Marie

Pour ceux qui le peuvent, aller à l'église, faire une prière à Marie et mettre une bougie.

Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II

La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche

PREMIÈRE PARTIE - MARIE DANS LE MYSTERE DU CHRIST

3. Voici ta mère

24. Nous nous trouvons ainsi au centre même de l'accomplissement de la promesse incluse dans le protévangile: «Le lignage de la femme écrasera la tête du serpent» (cf. Gn 3, 15). De fait, par sa mort rédemptrice, Jésus Christ vainc à sa racine même le mal du péché et de la mort. Il est significatif que, s'adressant à sa Mère du haut de la Croix, il l'appelle «femme» et lui dit: «Femme, voici ton fils». D'ailleurs, il avait aussi employé le même mot pour s'adresser à elle à Cana (cf. Jn 2, 4). Comment douter qu'ici spécialement, sur le Golgotha, cette parole n'atteigne la profondeur du mystère de Marie, en faisant ressortir la place unique qu'elle a dans toute l'économie du salut? Comme l'enseigne le Concile, avec Marie, «la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s'accomplissent les temps et s'instaure l'économie nouvelle, lorsque le Fils de Dieu prit d'elle la nature humaine pour libérer l'homme du péché par les mystères de sa chair».

Les paroles que Jésus prononce du haut de la Croix signifient que la maternité de sa Mère trouve un «nouveau» prolongement dans l'Eglise et par l'Eglise symbolisée et représentée par Jean. Ainsi celle qui, «pleine de grâce», a été introduite dans le mystère du Christ pour être sa Mère, c'est-à-dire la Sainte Mère de Dieu, demeure dans ce mystère par l'Eglise comme «la femme» que désignent le livre de la Genèse (3, 15) au commencement, et l'Apocalypse (12, 1) à la fin de l'histoire du salut. Selon le dessein éternel de la Providence, la maternité divine de Marie doit s'étendre à l'Eglise, comme le montrent les affirmations de la Tradition, pour lesquelles la maternité de Marie à l'égard de l'Eglise est le reflet et le prolongement de sa maternité à l'égard du Fils de Dieu.

Selon le Concile, le moment même de la naissance de l'Eglise et de sa pleine manifestation au monde laisse entrevoir cette continuité de la maternité de Marie: «Comme il a plu à Dieu de ne manifester ouvertement le mystère du salut des hommes qu'à l'heure où il répandrait l'Esprit promis par le Christ, on voit les Apôtres, avant le jour de la Pentecôte, "persévérant d'une même cœur dans la prière avec quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus, et avec ses frères" (Ac 1, 14); et l'on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l'Esprit qui, à l'Annonciation, l'avait déjà elle-même prise sous son ombre».

Il y a donc, dans l'économie de la grâce, réalisée sous l'action de l'Esprit Saint, une correspondance unique entre le moment de l'Incarnation du Verbe et celui de la naissance de l'Eglise. La personne qui fait l'unité entre ces deux moments est Marie: Marie à Nazareth et Marie au Cénacle de Jérusalem. Dans les deux cas, sa présence discrète, mais essentielle, montre la voie de la «naissance par l'Esprit». Ainsi celle qui est présente dans le mystère du Christ comme Mère est rendue présente -par la volonté du Fils et par l'Esprit Saint- dans le mystère de l'Eglise. Et dans l'Eglise encore, elle continue à être une présence maternelle, comme le montrent les paroles prononcées sur la Croix: «Femme, voici ton fils»; «Voici ta mère».

Relecture théologique de cette première partie par le Père Raphaël Bouvier, théologien (cliquer sur l'image).

Relecture part 1

12h00: Angelus:

Angelus
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie,...

V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.

18h00: En communion avec l'ensemble de la  paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet

Prière du soir

Poème de Paul Claudel

Encadre38

Chant: "Nous te saluons Ô toi Notre Dame" (cliquer sur l'image)

 R. Nous te saluons,
Ô toi, Notre Dame,
Marie Vierge Sainte que drape le soleil.
Couronnée d´étoiles, la lune est sous tes pas,
En toi nous est donnée
L´aurore du salut
 1. Marie Ève nouvelle et joie de ton Seigneur,
Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.
Par toi nous sont ouvertes les portes du jardin.
Guide-nous en chemin, Étoile du Matin.
 2. Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix.
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous,
L´eau et le sang versés qui sauvent du péché.
 3. Quelle fut la joie d´Ève lorsque tu es montée,
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées.
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie
De contempler en Toi la promesse de vie.
 4. Ô Vierge immaculée, préservée du péché,
En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux.
Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux,
Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu.
 

Ou, si ça ne démarre pas, sur cette image

Ns te saluons

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