« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 11ème jour
Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie. Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.
Lundi: découverte d'un sanctuaire
Chaque semaine, nous vous proposons la découverte d'un sanctuaire et de son message. Cette semaine, c'est le sanctuaire de Notre Dame de Lourdes, que vous pourrez découvrir en cliquant ci-dessous (sur l'image pour accéder au site du sanctuaire, ou sur "L'apparition de la Vierge à Pontmain" pour accéder directement au message du sanctuaire):
Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II
La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche
DEUXIÈME PARTIE - LA MERE DE DIEU AU CENTRE DE L'EGLISE EN MARCHE
1. L'Eglise, Peuple de Dieu présent dans toutes les nations de la terre
27. A l'aube de l'Eglise, au commencement du long cheminement dans la foi qui s'ouvrait par la Pentecôte à Jérusalem, Marie était avec tous ceux qui constituaient le germe du «nouvel Israël». Elle était présente au milieu d'eux comme un témoin exceptionnel du mystère du Christ. Et l'Eglise était assidue dans la prière avec elle et, en même temps, «la contemplait dans la lumière du Verbe fait homme». Et il en serait toujours ainsi. En effet, quand l'Eglise «pénètre plus avant dans le mystère suprême de l'Incarnation», elle pense à la Mère du Christ avec une vénération et une piété profondes. Marie appartient au mystère du Christ inséparablement, et elle appartient aussi au mystère de l'Eglise dès le commencement, dès le jour de sa naissance. A la base de ce que l'Eglise est depuis le commencement, de ce qu'elle doit constamment devenir de génération en génération au milieu de toutes les nations de la terre, se trouve celle «qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur» (Lc 1, 45). Précisément cette foi de Marie, qui marque le commencement de l'Alliance nouvelle et éternelle de Dieu avec l'humanité en Jésus Christ, cette foi héroïque «précède» le témoignage apostolique de l'Eglise et demeure au cœur de l'Eglise, cachée comme un héritage spécial de la révélation de Dieu. Tous ceux qui participent à cet héritage mystérieux de génération en génération, acceptant le témoignage apostolique de l'Eglise, participent, en un sens, à la foi de Marie.
Les paroles d'Elisabeth, «heureuse celle qui a cru», continuent encore à suivre la Vierge à la Pentecôte; elles la suivent d'âge en âge, partout où se répand la connaissance du mystère salvifique du Christ, par le témoignage apostolique et l'œuvre de l'Eglise. Ainsi s'accomplit la prophétie du Magnificat: «Tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!» (Lc 1, 48-49). En effet, de la connaissance du mystère du Christ découle la bénédiction de sa Mère, sous la forme d'une vénération spéciale pour la Théotokos. Mais dans cette vénération est toujours comprise la bénédiction de sa foi, car la Vierge de Nazareth est devenue bienheureuse surtout par cette foi, selon les paroles d'Elisabeth. Ceux qui à chaque génération accueillent avec foi le mystère du Christ, Verbe incarné et Rédempteur du monde, dans les différents peuples et nations de la terre, non seulement se tournent avec vénération vers Marie et recourent à elle avec confiance comme à sa Mère, mais ils cherchent dans sa foi un soutien pour leur foi. Et c'est précisément cette vive participation à la foi de Marie qui détermine sa présence particulière dans le pèlerinage de l'Eglise comme nouveau Peuple de Dieu sur toute la terre.
28. Comme le dit le Concile, «intimement présente à l'histoire du salut, Marie ... appelle les fidèles à son Fils et à son sacrifice, ainsi qu'à l'amour du Père, lorsqu'elle est l'objet de la prédication et de la vénération». C'est pourquoi, en se fondant sur le témoignage apostolique de l'Eglise, en quelque manière, la foi de Marie devient constamment la foi du Peuple de Dieu en marche, des personnes et des communautés, des milieux et des assemblées, et finalement des différents groupes qui se trouvent dans l'Eglise. C'est une foi qui est transmise en même temps par la connaissance et par le cœur; elle s'acquiert ou se renouvelle sans cesse par la prière. «C'est pourquoi, dans l'exercice de son apostolat, l'Eglise regarde à juste titre vers celle qui engendra le Christ, conçu du Saint-Esprit et né de la Vierge précisément afin de naître et de grandir aussi par l'Eglise dans le cœur des fidèles».
Aujourd'hui, alors que dans ce pèlerinage de la foi nous nous approchons du terme du second millénaire chrétien, l'Eglise, par l'enseignement du Concile Vatican II, attire l'attention sur ce qu'elle découvre en elle-même, «l'unique Peuple de Dieu présent à tous les peuples de la terre», et sur la vérité que tous les fidèles, même «dispersés à travers le monde, sont, dans l'Esprit Saint, en communion avec les autres», au point de pouvoir dire que dans cette union se réalise en continuité le mystère de la Pentecôte. En même temps, les Apôtres et les disciples du Seigneur, dans toutes les nations de la terre, «sont assidus à la prière avec Marie, la mère de Jésus» (Ac 1, 14). Constituant de génération en génération le «signe du Royaume» qui n'est pas de ce monde, ils ont aussi conscience de ce qu'au milieu de ce monde ils doivent se rassembler autour du Roi auquel les nations ont été données pour héritage (cf. Ps 2, 8), auquel le Père a donné «le trône de David, son père», afin qu'il «règne sur la maison de Jacob pour les siècles et que son règne n'ait pas de fin».
En cette période de vigile, par la foi même qui l'a rendue bienheureuse, spécialement depuis le moment de l'Annonciation, Marie est présente dans la mission de l'Eglise, présente dans l'action de l'Eglise qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils. Cette présence de Marie connait de multiples modes d'expression à l'heure actuelle comme dans toute l'histoire de l'Eglise. Son action rayonne aussi de multiples manières: par la foi et la piété des fidèles individuellement, par les traditions des familles chrétiennes ou des «églises domestiques», des communautés paroissiales et missionnaires, des instituts religieux, des diocèses, par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents entiers cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur, avec celle qui est bienheureuse parce qu'elle a cru, celle qui est la première parmi les croyants et pour cela est devenue Mère de l'Emmanuel. C'est là ce qu'évoque la Terre de Palestine, patrie spirituelle de tous les chrétiens, parce qu'elle est la patrie du Sauveur du monde et de sa Mère. C'est là ce qu'évoquent les innombrables sanctuaires que la foi chrétienne a élevés au cours des siècles à Rome et dans le monde entier. C'est là ce qu'évoquent des centres comme Guadalupe, Lourdes, Fatima et d'autres dispersés dans différents pays, parmi lesquels comment pourrais-je ne pas rappeler celui de ma terre natale, Jasna Góra? On pourrait parler peut-être d'une véritable «géographie» de la foi et de la piété mariale, qui comprend tous ces lieux de pèlerinage particulier du Peuple de Dieu à la recherche d'une rencontre avec la Mère de Dieu pour trouver, dans le rayonnement de la présence maternelle de «celle qui a cru», l'affermissement de sa propre foi. En effet, dans la foi de Marie, dès l'Annonciation et de manière achevée au pied de la Croix s'est rouvert en l'homme l'espace intérieur dans lequel le Père éternel peut nous combler «de toutes sortes de bénédictions spirituelles»: l'espace «de l'Alliance nouvelle et éternelle». Cet espace subsiste dans l'Eglise, qui est en Jésus Christ «un sacrement de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain».
Dans la foi que Marie professa à l'Annonciation comme «servante du Seigneur» et dans laquelle elle «précède» sans cesse le Peuple de Dieu en marche sur toute la terre, l'Eglise, «perpétuellement, tend à récapituler l'humanité entière... sous le Christ chef, dans l'unité de son Esprit».
12h00: Angelus:
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie,...
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie...
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie...
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
18h00: En communion avec l'ensemble de la paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet
Prière du soir
Chant:
« Tu as porté celui qui porte tout » (cliquer sur l'image)
Ou, si ça ne démarre pas, sur cette image
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