« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 18ème jour
Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie. Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.
Lundi: découverte d'un sanctuaire
Chaque semaine, nous vous proposons la découverte d'un sanctuaire et de son message. Cette semaine, c'est le sanctuaire de Notre Dame de La Salette, que vous pourrez découvrir en cliquant ci-dessous (sur l'image pour accéder au site du sanctuaire, ou sur "Le message de La Salette" pour accéder directement au message du sanctuaire).
Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II
La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche
TROISIÈME PARTIE - LA MEDIATION MATERNELLE
1. Marie, Servante du Seigneur
40. Après les événements de la Résurrection et de l'Ascension, Marie, entrant au Cénacle avec les Apôtres dans l'attente de la Pentecôte, était présente en tant que Mère du Seigneur glorifié. Elle était non seulement celle qui «avança dans son pèlerinage de foi» et garda fidèlement l'union avec son Fils «jusqu'à la Croix», mais aussi la «servante du Seigneur», laissée par son Fils comme mère au sein de l'Eglise naissante: «Voici ta mère». Ainsi commença à se former un lien spécial entre cette Mère et l'Eglise. L'Eglise naissante était en effet le fruit de la Croix et de la Résurrection de son Fils. Marie, qui depuis le début s'était donnée sans réserve à la personne et à l'œuvre de son Fils, ne pouvait pas ne pas reporter sur l'Eglise, dès le commencement, ce don maternel qu'elle avait fait de soi. Après le départ de son Fils, sa maternité demeure dans l'Eglise, comme médiation maternelle: en intercédant pour tous ses fils, la Mère coopère à l'action salvifique de son Fils Rédempteur du monde. Le Concile dit en effet: «La maternité de Marie dans l'économie de la grâce se continue sans interruption jusqu'à la consommation définitive de tous les élus». Par la mort rédemptrice de son Fils, la médiation maternelle de la servante du Seigneur a atteint une dimension universelle, car l'œuvre de la Rédemption inclut tous les hommes. Ainsi se manifeste d'une façon singulière l'efficacité de la médiation unique et universelle du Christ «entre Dieu et les hommes». La coopération de Marie participe, dans son caractère subordonné, à l'universalité de la médiation du Rédempteur, l'unique médiateur. C'est ce qu'indique clairement le Concile dans la phrase citée ci-dessus.
«En effet - lisons-nous encore -, après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas: par son intercession répétée, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel». C'est avec ce caractère d'«intercession», manifesté pour la première fois à Cana en Galilée, que la médiation de Marie se poursuit dans l'histoire de l'Eglise et du monde. Nous lisons à propos de Marie: «Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse». Ainsi la maternité de Marie demeure sans cesse dans l'Eglise comme médiation d'intercession, et l'Eglise exprime sa foi en cette vérité en invoquant Marie «sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice, de Secourable, de Médiatrice».
41. Par sa médiation subordonnée à celle du Rédempteur, Marie contribue d'une manière spéciale à l'union de l'Eglise en pèlerinage sur la terre avec la réalité eschatologique et céleste de la communion des saints, puisqu'elle a déjà été «élevée au ciel». La vérité de l'Assomption, définie par Pie XII, est réaffirmée par le Concile Vatican II, qui exprime ainsi la foi de l'Eglise: «Enfin, la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs (cf. Ap 19, 16), victorieux du péché et de la mort». Par cet enseignement, Pie XII se reliait à la Tradition, qui a trouvé de multiples expressions dans l'histoire de l'Eglise, tant en Orient qu'en Occident.
Par le mystère de l'Assomption au ciel se sont réalisés définitivement en Marie tous les effets de l'unique médiation du Christ, Rédempteur du monde et Seigneur ressuscité: «Tous revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang: comme prémices, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement» (1 Co 15, 22-23). Dans le mystère de l'Assomption s'exprime la foi de l'Eglise, selon laquelle Marie est «unie par un lien étroit et indissoluble» au Christ, car si, en tant que mère et vierge, elle lui était unie de façon singulière lors de sa première venue, par sa continuelle coopération avec lui elle le sera aussi dans l'attente de la seconde venue; «rachetée de façon suréminente en considération des mérites de son Fils», elle a aussi ce rôle, propre à la Mère, de médiatrice de la clémence lors de la venue définitive, lorsque tous ceux qui sont au Christ revivront et que «le dernier ennemi détruit sera la Mort» (1 Co 15, 26).
A cette exaltation de la «fille de Sion par excellence» dans son Assomption au ciel est lié le mystère de sa gloire éternelle. La Mère du Christ est en effet glorifiée comme «Reine de l'univers». Celle qui s'est déclarée «servante du Seigneur» à l'Annonciation est restée, durant toute sa vie terrestre, fidèle à ce que ce nom exprime, se confirmant ainsi véritable «disciple» du Christ, qui avait fortement souligné le caractère de service de sa mission: le Fils de l'homme «n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude» (Mt 20, 28). C'est pourquoi Marie est devenue la première de ceux qui, «servant le Christ également dans les autres, conduisent leurs frères, dans l'humilité et la patience, jusqu'au Roi dont on peut dire que le servir, c'est régner», et elle a pleinement atteint cet «état de liberté royale» qui est propre aux disciples du Christ: servir, ce qui veut dire régner!
«Le Christ, s'étant fait obéissant jusqu'à la mort et pour cela même ayant été exalté par le Père (cf. Ph 2, 8-9), est entré dans la gloire de son royaume; à lui, tout est soumis, en attendant que lui-même se soumette à son Père avec toute la création, afin que Dieu soit tout en tous (cf. 1 Co 15, 27-28)». Marie, servante du Seigneur, a sa part dans ce Royaume de son Fils. La gloire de servir ne cesse d'être son exaltation royale: montée au ciel, elle ne suspend pas son rôle salvifique dans lequel s'exprime la médiation maternelle «jusqu'à la consommation définitive de tous les élus». Ainsi, celle qui, sur terre, «garda fidèlement l'union avec son Fils jusqu'à la Croix» continue à lui être unie, alors que désormais «tout est soumis à lui, en attendant que lui-même se soumette à son Père avec toute la création». Et ainsi, dans son assomption au ciel, Marie est comme enveloppée dans toute la réalité de la communion des saints, et son union même à son Fils dans la gloire est toute tendue vers la plénitude définitive du Royaume, lorsque «Dieu sera tout en tous».
Même à ce stade, la médiation maternelle de Marie ne cesse d'être subordonnée à celui qui est l'unique Médiateur, jusqu'à la réalisation définitive «de la plénitude du temps», c'est-à-dire jusqu'à «la récapitulation de toutes choses dans le Christ» (cf. Ep 1, 10).
12h00: Angelus:
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie,...
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie...
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie...
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
18h00: En communion avec l'ensemble de la paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet
Prière du soir
Prière du Cardinal Mercier
Désiré Félicien François Joseph Mercier, désigné souvent comme le cardinal Mercier, né à Braine-l'Alleud le 21 novembre 1851 et mort à Bruxelles le 22 janvier 1926, est un cardinal belge de l'Église catholique, primat de Belgique, 16e archevêque de Malines (1906-1926), et une figure marquante des débuts de l'œcuménisme (les Conversations de Malines avec les anglicans) comme de la résistance nationale face à l'occupation allemande de la Belgique lors de la Première Guerre mondiale.
Chant:
« Jésus, toi qui as promis » (cliquer sur l'image)
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