« Un mois au Cénacle avec Marie et l’Esprit Saint » 21ème jour
Les évêques de France nous proposent de faire de ce mois de mai un « mois au cénacle avec Marie et l’Esprit-Saint ». Nous lirons donc de manière quotidienne l’encyclique du pape Jean-Paul II sur la Vierge Marie. Lecture suivie qui nourrira notre médiation et notre prière. Elle nous accompagnera jusqu’à la fête de la Pentecôte le 31 mai, qui dans le don de l’Esprit ouvre toutes grandes portes et fenêtres de l’Église naissante pour qu’elle porte la mission d’évangélisation.
MÉDITONS – PRIONS – IMITONS
Nous avons reçu sur le site le déroulement de ces journées avec Marie et l’Esprit. Que la fidélité de chacun porte la fidélité de tous afin que, unis par la prière, nous soyons cette Église qui médite dans son cœur toutes les paroles que le Seigneur nous adresse.
Bon mois marial à nous tous.
Le matin: Méditation de l'encyclique « Redemptoris Mater » de Jean Paul II
La Mère du Rédempteur.
Lettre encyclique sur la bienheureuse Vierge Marie
dans la vie de l’Eglise en marche
TROISIÈME PARTIE - LA MEDIATION MATERNELLE
2. Marie dans la vie de l'Eglise et de chaque chrétien
46. Non seulement ce rapport filial, cet abandon de soi d'un fils à sa mère trouve son commencement dans le Christ, mais on peut dire qu'en définitive il est orienté vers lui. On peut dire que Marie redit continuellement à tous les hommes ce qu'elle disait à Cana de Galilée: «Tout ce qu'il vous dira, faites-le». C'est lui en effet, le Christ, qui est l'unique Médiateur entre Dieu et les hommes; c'est lui qui est «le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jn 14, 6); c'est lui que le Père a donné au monde afin que l'homme «ne se perde pas, mais ait la vie éternelle» (Jn 3, 16). La Vierge de Nazareth est devenue le premier «témoin» de cet amour salvifique du Père et elle désire aussi rester toujours et partout son humble servante. Pour tout chrétien, pour tout homme, Marie est celle qui, la première, «a cru», et c'est précisément avec cette foi d'épouse et de mère qu'elle veut agir sur tous ceux qui se confient à elle comme des fils. Et l'on sait que plus ces fils persévèrent dans cette attitude et y progressent, plus aussi Marie les rapproche de «l'insondable richesse du Christ» (Ep 3, 8). Et pareillement, ils reconnaissent toujours mieux la dignité de l'homme dans toute sa plénitude et le sens ultime de sa vocation, car le «Christ ... manifeste pleinement l'homme à lui-même».
Cette dimension mariale de la vie chrétienne prend un accent particulier en ce qui concerne la femme et la condition féminine. En effet, la féminité se trouve particulièrement liée à la Mère du Rédempteur. C'est là un thème que nous pourrons approfondir en une autre occasion. Je veux seulement souligner ici que la figure de Marie de Nazareth projette une lumière sur la femme en tant que telle du fait même que Dieu, dans l'événement sublime de l'Incarnation de son Fils, s'en est remis au service, libre et actif, d'une femme. On peut donc affirmer qu'en se tournant vers Marie, la femme trouve en elle le secret qui lui permet de vivre dignement sa féminité et de réaliser sa véritable promotion. A la lumière de Marie, l'Eglise découvre sur le visage de la femme les reflets d'une beauté qui est comme le miroir des sentiments les plus élevés dont le cœur humain soit capable: la plénitude du don de soi suscité par l'amour; la force qui sait résister aux plus grandes souffrances; la fidélité sans limite et l'activité inlassable; la capacité d'harmoniser l'intuition pénétrante avec la parole de soutien et d'encouragement.
47. Pendant le Concile, Paul VI proclama solennellement que Marie est Mère de l'Eglise, «c'est-à-dire Mère de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des Pasteurs». Plus tard, en 1968, dans la Profession de foi connue sous le nom de «Credo du peuple de Dieu», il reprit cette affirmation avec plus de force encore: «Nous croyons que la très sainte Mère de Dieu, nouvelle Eve, Mère de l'Eglise, continue au ciel son rôle maternel à l'égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés».
L'enseignement du Concile a souligné que la vérité sur la Vierge très sainte, Mère du Christ, constitue un apport utile pour l'approfondissement de la vérité sur l'Eglise. Paul VI encore, prenant la parole au sujet de la Constitution Lumen gentium qui venait d'être approuvée par le Concile, déclara: «La connaissance de la véritable doctrine catholique sur la bienheureuse Vierge Marie constituera toujours une clé pour la compréhension exacte du mystère du Christ et de l'Eglise», Marie est présente dans l'Eglise comme Mère du Christ et en même temps comme la Mère que le Christ, dans le mystère de la Rédemption, a donnée à l'homme en la personne de l'Apôtre Jean. C'est pourquoi Marie, par sa nouvelle maternité dans l'Esprit, englobe tous et chacun dans l'Eglise, englobe aussi tous et chacun par l'Eglise. En ce sens, Marie, Mère de l'Eglise, en est également le modèle. L'Eglise en effet, comme le souhaite et le demande Paul VI, «doit trouver dans la Vierge, Mère de Dieu, la plus authentique forme de l'imitation parfaite du Christ».
Ce lien spécial qui unit la Mère du Christ à l'Eglise permet d'éclairer davantage le mystère de la «femme» qui, depuis les premiers chapitres du Livre de la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, accompagne la révélation du dessein salvifique de Dieu à l'égard de l'humanité. En effet, Marie, présente dans l'Eglise comme Mère du Rédempteur, participe maternellement au «dur combat contre les puissances des ténèbres» qui se déroule à travers toute l'histoire des hommes. Et par cette identification ecclésiale avec la «femme enveloppée de soleil» (Ap 12, 1), on peut dire que «l'Eglise, en la personne de la bienheureuse Vierge, atteint déjà à la perfection qui la fait sans tache ni ride»; c'est pourquoi les chrétiens, en levant les yeux avec foi vers Marie durant leur pèlerinage terrestre, «sont tendus dans leur effort pour croître en sainteté». Marie, fille de Sion par excellence, aide tous ses fils -où qu'ils vivent et de quelque manière que ce soit -à trouver dans le Christ la route qui conduit à la maison du Père.
L'Eglise, dans toute sa vie, maintient donc avec la Mère de Dieu un lien qui inclut, dans le mystère du salut, le passé, le présent et l'avenir, et elle la vénère comme la Mère spirituelle de l'humanité et celle qui nous obtient la grâce.
12h00: Angelus:
Ci-dessous la prière de l'Angélus (cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder au site site-catholique.fr)
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie,...
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie...
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie...
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
18h00: En communion avec l'ensemble de la paroisse: récitation d'une dizaine de chapelet
Prière du soir
Prière à la Vierge pour connaître sa vocation
Chant:
« Ave Maria » de Caccini (cliquer sur l'image)
Si la vidéo ne démarre pas, cliquez ici.
Pour retrouver les messages plus anciens, cliquez sur le bouton "Messages du Père" en haut du site ou cliquer sur le bouton ci-dessous
[button-icon-nw href="/index.php/activites/messages-du-pere-vidal" icon="fa fa-envelope"]messages du Père Vidal[/button-icon-nw]