Pour ce premier Janvier 2022, fête de Marie Mère de Dieu et Reine de la Paix, je vous propose un article présentant le pèlerinage d'une paroissienne à Medjugorje. C'est pour nous l'occasion de confier ce monde et notre paroisse à Marie, afin qu'elle veille sur nous et nous aide à grandir dans une paix véritable qui soit faite du respect de chacun et de la disponibilité personnelle pour tous.
Père Bruno.
A la demande du Père Bruno, je viens vous partager mon pèlerinage à Medjugorje au 32è Festival des jeunes où je me suis rendue début août, avec une cinquantaine de jeunes d’ici et de Paris.
Tout d’abord, je reviens sur le communiqué du Vatican du dimanche 12 mai 2019.
« La Salle de presse du Vatican a annoncé que l’organisation de pèlerinages officiels, diocésains et paroissiaux à Medjugorje est désormais autorisée par l’Eglise. »
Cette autorisation du pape survient près d’un an après son choix de nommer Monseigneur Henryk Hoser, l’archevêque émerite de Varsovie-Praga (Pologne), visiteur apostolique à caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje, à la demande du Saint-Siège. Sa nomination avait eu lieu le 31 mai 2018, pour une mission « exclusivement pastorale », en vue de proposer au pape des directives pastorales pour l’avenir du sanctuaire.
« Etant donné le flux notable de personnes qui se rendent à Medjugorje et les abondants fruits de grâces qui en ont découlé, une telle disposition s’insère dans l’attention pastorale particulière que le Saint-Père a voulu donner à cette réalité, destinée à favoriser et à promouvoir les bons fruits. »
HISTOIRE BREVE DES APPARITIONS : 1981/2021 : 40ème anniversaire.
1981 : Medjugorje faisait partie de la Yougoslavie communiste. 3,8 millions d’habitants avec 10% de catholiques.
Le 24 juin 1981, en la fête de Saint Jean-Baptiste, vers 17h40, 6 enfants de la paroisse de Medjugorje (4 filles et 2 garçons) ont vu, sur la colline du Podbrdo, une silhouette féminine avec un enfant dans les bras. Surpris et effrayés, ils ne se sont pas approchés d’elle. La Gospa (Notre-Dame en croate) se présentera : « Je suis la Bienheureuse Vierge Marie. ». La Vierge reviendra tous les jours en donnant des messages pour leur paroisse et pour le monde.
Dimanche 1 août, ouverture du Festival. La messe est présidée par le cardinal Robert Sarah en présence de 300 prêtres et de 70 000 personnes.
Le cardinal donnera une catéchèse sur le thème du Festival : « Que dois-je faire de bon ? » (Mt.19,16) encourageant les jeunes à réfléchir sur la vie éternelle et comment l’acquérir.
Je pense que Medjugorje ne se raconte pas, car Medjugorje se vit ! J’ai découvert un havre de paix ; paix saisissante et enveloppante. C’est une ambiance exceptionnelle, un lieu habité où l’on ressent profondément le sens du sacré.
C’est un lieu de grâces et de conversion. 60 confessionnaux entourent l’église. Une multitude de prêtres sont aussi présents en extérieur, côte à côte ; et devant chaque prêtre, chaque confessionnal, une file interminable (une à deux heures d’attente sous un soleil de plomb, 40°) de pénitents en larmes au milieu de la foule qu’ils ne voient pas ! A Medjugorje la confession est naturelle, évidente ! A 1h du matin, encore des prêtres qui confessent.
C’est un lieu de prière et de jeûne. Par la prière quotidienne du rosaire, le jeûne, l’adoration, la louange, la prière de guérison après chaque messe, tout comme le chapelet de la paix que la Vierge demande (1 crédo et 7 fois Pater, Ave, Gloria), la foi est vivante, joyeuse et s’imprègne dans chaque cœur ouvert, abandonné. Pendant l’heure d’adoration, 70 000 âmes prient « Jésus Vivant » dans un silence religieux, pas un bruit ! Je ne peux décrire cet instant…profondément émouvant.
A Medjugorje, on jeûne au pain et à l’eau tous les mercredis et les vendredis. Les jeunes de mon groupe ont tous accepté joyeusement.
C’est un fort moment spirituel aussi que de monter la colline des apparitions (25 minutes) à 5h du matin et de prier le chapelet au sommet, avec cette foule immense de pèlerins de toute nationalité, tous tournés vers Marie « Reine de la Paix ». Tout comme méditer le chemin de croix en escaladant la colline du Krizévac (45 minutes) de nuit, pour assister à la messe au levé du jour a été d’une intense profondeur.
A Medjugorje, j’ai vécu des instants de grâces, des instants lumineux. La paix envahit l’être, la foi transforme l’âme, la joie remplit le cœur.
SOYONS PLEIN D ESPERANCE, L’EGLISE EST DEBOUT !!!
Bénédicte