Bien le bonjour chers frères et sœurs,

« Il n'est pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême de votre institution. Il suffit de rappeler que le sang de millions d'hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d'inutiles massacres et d'épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit en un serment qui doit changer l'histoire future du monde: jamais plus la guerre, jamais plus la guerre. C'est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l'humanité.
Si vous voulez être frères, laissez tomber les armes de vos mains. On ne peut pas aimer avec des armes offensives dans les mains. »  (Discours du pape Paul VI aux Nations Unies en 1965)
Alors que nous faisons aujourd’hui mémoire de l’armistice de la guerre de 14-18, nous pouvons relire ce magnifique discours de Paul VI et voir combien de guerres, hélas, continuent aujourd’hui de défigurer notre humanité.
Ecoutons aussi la parole du pape François dans sa dernière encyclique :

« 261. Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité, une capitulation honteuse, une déroute devant les forces du mal. N’en restons pas aux discussions théoriques, touchons les blessures, palpons la chair des personnes affectées. Retournons contempler les nombreux civils massacrés, considérés comme des “dommages collatéraux”. Interrogeons les victimes. Prêtons attention aux réfugiés, à ceux qui souffrent des radiations atomiques ou des attaques chimiques, aux femmes qui ont perdu leurs enfants, à ces enfants mutilés ou privés de leur jeunesse. Prêtons attention à la vérité de ces victimes de la violence, regardons la réalité avec leurs yeux et écoutons leurs récits le cœur ouvert. Nous pourrons ainsi reconnaître l’abîme de mal qui se trouve au cœur de la guerre, et nous ne serons pas perturbés d’être traités de naïfs pour avoir fait le choix de la paix. » (Pape François : Tous frères)

Demandons au Seigneur de faire de chacun de nous un artisan de paix….

Le poème qui suit a été écrit par un commandant polonais qui a perdu une jambe en 14-18. Il a remis à un médecin aux Invalides à Paris ce poème qu’il avait composé en 1914 :

11 novembre 2

11 novembre
(Photo proposée par Laurent : Côme et Damien, deux frères Médecins qui se sont donnés au Christ pour aider les plus petits)

P. Bruno

PS: Le Père Bruno mettra une image dans chacun de ses mots du jour; si vous avez une image ou une photo symbolisant l'espérance à proposer, n'hésitez pas à le faire en l'envoyant par mail au Père  Bruno accompagnée d'un mot expliquant pourquoi elle évoque, selon vous, l'espérance. Il la mettra alors dans un de ses messages.

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